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The architecture of Factory Outlet Centres in Europe


_ The architecture of Factory Outlet Centres in Europe is the object of questions, even controversies. The style « village » undergone by deep criticisms. This architecture took a major place in the sector and the actors are many to wonder if it dominates the market today. If the architecture of the centres establishes an essential element of their image, it seems marginal, even absentee of the studies dedicated to the Factory Outlet Centres in Europe. Nevertheless the architectural tendencies reflect the evolution of the concept. The architecture appears among the key factors allowing to distinguish four generations of Factory Outlet Centres which have succeeded in Europe since the middle of the 1980s. This study, entirely dedicated to the architecture of Factory Outlet Centres in Europe, brings to light the place that occupy the various architectural styles within the sector. An English version of this study will be available soon.
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-* Read the full study in PDF (french only)

Le point sur les premiers soldes flottants dans le secteur des centres de marques français

La loi LME a modifié le régime des soldes. Depuis le 1er janvier 2009, leur durée a été réduite à 5 semaines (contre 6 auparavant) et chaque commerçant a à sa disposition 2 semaines, qualifiées de « flottantes  » qu’il peut utiliser à sa convenance. L’Observatoire Magdus a mené une enquête auprès des directions de centres de magasins d’usine et de marques en France afin de recueillir leurs remarques et pour certains leur premier retour d’expérience concernant cette nouvelle mesure. Cette enquête a notamment permis de mettre en lumière les difficultés d’organisation liées à ces premiers soldes flottants, en particulier l’absence de consensus des boutiques des centres sur les dates de ces soldes.

{{Lire l’intégralité de l’étude:}}

Evolutions d’hier à aujourd’hui…

{{{En Europe : un concept attractif}}}

Les  »Factory Outlet Centers » constituent le phénomène du nouveau millénaire dans le domaine de la distribution. Une idée à l’origine importée des Etats-Unis où l’on en dénombre à l’heure actuelle plus de 340.
_ Après une première vague d’implantations qui a concerné plus particulièrement la France dans le courant des années 80, le  »concept importé » des Etats-Unis s’est généralisé en Europe continentale à partir de 1993.
_ Au début des années 90, Clarks, le fabricant de chaussures basé en Grande-Bretagne, cherchant à la fois un moyen d’exploiter les bâtiments accolés à l’usine, et de résoudre ses problèmes de surstocks, ouvre son premier magasin d’usine, et écoule son surplus de marchandise, à prix réduits. Face au succès de ce nouveau magasin, à la sortie de l’usine, il décide d’augmenter l’offre commerciale en ajoutant un  »village » entier de magasins du même type.
_ Clarks s’inspire alors du concept américain pour créer le premier  »Factory Outlet Center », le  »Clarks Village » à Street (Somerset), en 1993. A cette date s’ouvre aussi à Troyes, le premier centre de magasins d’usine français nouvelle génération :  »Marques Avenue ».

{{{Plus d’infos …}}}
-*Innovation, centres de marques et magasins d’usine (2007)
-*Evolution du concept en Europe (2004)
-*Centres de marques : les nouvelles approches du concept en Europe (2004)

{{{En France : une forme de distribution atypique…}}}

_ Alors qu’il y a à peine plus d’une décennie, il était encore « honteux » pour un industriel d’écouler ses invendus, ses « sur-stocks » et ses produits défectueux par le biais du canal des magasins dits d’usine (on le faisait sans communiquer), aujourd’hui, la tendance semble s’être inversée à en juger par la multiplication du nombre de centres en activité. Si quelques industriels refusent encore de voir leurs marques distribuées dans ces centres spécialisés, nombreux sont ceux qui y sont présents. Ce mode de commerce s’affirme donc comme un véritable maillon de la chaîne de distribution.
_ La qualité de l’offre commerciale proposée (sans jugement de valeur porté sur la qualité des produits mais en observant simplement les marques distribuées) rend le concept particulièrement attractif aux yeux des consommateurs. Ceux-ci n’hésitent pas à venir de loin pour consommer dans ces magasins, leur motivation reposant sur le fait qu’ils peuvent acheter des produits de marques à des prix annoncés à – 30 %, – 50 % par rapport au circuit classique de distribution.
_ Si l’offre proposée porte essentiellement sur les articles d’habillement (prêt-à-porter, sous-vêtements, lingerie, chaussures, accessoires), l’équipement de la maison y est également présent ; il concerne principalement la décoration, le linge de maison et l’art de la table.

{{{Evolution du concept commercial en France : des centres de magasins d’usine aux « villages » de marques (2009)}}}


{{Télécharger le document : Evolution du concept commercial en France : des centres de magasins d’usine aux « villages » de marques « (2009)}}

Si le concept peut proposer des traductions différentes dans son aspect général (centres mixtes distribution/culture/loisirs, centres de distribution ouverts à plusieurs secteurs d’activité, centres spécifiquement réservés à l’équipement de la personne…), un dénominateur commun existe entre ces différentes formules : les marques.

Mais il ne suffit pas d’attirer n’importe quel type de marques pour pouvoir faire fonctionner un centre. En effet, il existe toute une typologie des marques dont il convient de tenir compte dans la logique de programmation d’un centre (de la marque internationale à la jeune marque du moment). Ces marques remplissent des « fonctions » différentes : certaines renforcent la notoriété du centre, d’autres sont plus génératrices de flux ou encore permettent d’inscrire le centre dans les tendances du moment.

Ce constat souligne la nécessité, pour les opérateurs, d’avoir, d’une part, une certaine habitude de travail avec la sphère industrielle, et, d’autre part, une parfaite connaissance du « monde » des marques.

{{{Plus d’infos …}}}
-*Projets de création et d’extension de centres de magasins d’usine : bilan des décisions en CDEC, CNEC entre 2004 et 2006 (2007)
-*Historique des magasins d’usine (2004)
-*Principaux repères chronologiques (2004)
-*A Troyes : « De la bonneterie aux magasins d’usine » (2004)
-*Parallèle entre l’évolution des ensembles aubois et des centres nationaux (2004)

{{Pour toutes informations complémentaires, n’hésitez pas à prendre contact avec nous au courriel suivant : [->accueil@magdus.com]}}

Workshop 4 – Sunday opening – a European issue?

{{Facilitator}}
{{Olivier Dauvers}}
{Tribune Grande Conso}


{{Speakers}}
{{Emmanuel de LABARRE}}
Managing Director
{Eurelia}
{{Marion Kahn-Guerra}}
lawyer
{BMS}




{{Marion KAHN-GUERRA}}
_ French legislation with respect to working on Sundays is more moderate than in other European countries, which legislate on the number of Sunday openings authorised for non-food trading purposes. In France, the low authorises five Sunday openings per year. The mayor decides the Sundays on which the shops can open, and can even prohibit opening, as is the case in Rennes or Nantes. So there are major disparities from one town to another.
_ Today in Europe, the dividing line between the countries with liberal legislation (Portugal) and those whose legislation is restrictive (United Kingdom, Netherlands) is not based on religion. Thus, shops are allowed to open every Sunday in Portugal.
_ The most liberal country in this connection is Sweden, and the most restrictive is Germany. In these (restrictive) countries, only service stations and shops located close to airports are allowed to open on a Sunday. The Länder may also authorise a limited number of working Sundays per year, but most of the federal states are conservative in this respect.
_ The possibility of achieving Europe-wide harmonisation is low. Each State is, in effect, bound to observe the principle of one day of rest, but is free to set the day in question. If the European Commission were to adopt more liberal legislation, a Member State could use the principle of respect for private life (section 8 of the European Convention on Human Rights) as an argument to get around such legislation.



{{Emmanuel de LABARRE}}
_ EBIT analysis is not conclusive concerning Sunday opening. 95% of traders think that opening on a Sunday does not provide any benefit; additional sales are cancelled out by the extra expense. The trades unions’ stance is more political than economic. 17 % of the 200 chains that we interviewed consider that they gain little by Sunday opening. Many chains open in order to copy their competitors. However, one can see specific regional differences, for example in the greater Paris region, the traffic problems in the week justify Sunday opening. Similarly, there are many regional features that co-exist in Europe. The Basque country prohibits Sunday opening. Moreover, the law, which allows for 181 derogations needs to be simplified.



{{Marion KAHN-GUERRA}}
_ The economic and social Council has suggested that the traders themselves set the five Sundays a year when they are allowed to open in France. But this measure could be counteractive to the dynamic created by several shops opening simultaneously on a Sunday. In a single location, traders could however get together to agree to open at the same time.



{{Emmanuel de LABARRE}}
_ If we take gross domestic product (GDP) and EBIT into account, no-one is able to maintain that Sunday opening is profitable. So it is a political issue!



{{Olivier DAUVERS}}
_ Why does the creation of extra working time not have a macro-economic effect?.



{{Emmanuel de LABARRE}}
_ It takes two years for a macro-economic effect to be created. If Sunday opening becomes standard, the increase in consumption will be zero. However, by doing away with the extra charge to shops opening on Sundays, the deal is different! If everyone can open on a Sunday, only the major shops will endure.



{ {{Discussions with the floor}} }

{{Jean-Pierre LEHMANN}} (President of the National Town-centres Federation)
_ Sunday opening forces traders to double their labour budget, and therefore to increase their margin. In Europe, cross-border customers are likely to cease their patronage because of the price increases that this situation generates. For example, prices in Belgium will become even more attractive. Is Sunday working paid three times more than weekday working in other countries?



{{Marion KAHN-GUERRA}}
_ Compensatory pay (for Sunday working) is an established practice.



{{Jean-Pierre LEHMANN}}
_ For high-street shops, Sunday opening is to make turnover from tourists. But no trader really wants to work on Sundays.



{{Jean PAPILLON}} (President of the French Shoe Confederation)
_ A France-Inter survey on 3rd March shows that out of 6000 consumers, 75.02% are opposed to Sunday opening. Sunday opening is of advantage only to those traders that have a lot of staff. The small shop is likely to disappear if seven-day-a-week opening were to become reality.



{{Emmanuel de LABARRE}}
_ 75% of the French population does not want to work on Sundays.



_ {{Chloé RICHARD}} (Troyes urban community)
_ Does legislation specialising in tourist areas have a chance of succeeding?



{{Emmanuel de LABARRE}}
_ This issue depends more on human behaviour than on economic issues. People behave differently when they are on holiday. Commerce must adapt to customer requirements.



{{Olivier DAUVERS}}
_ But how can we be sure that society is ready for this change?



{{Neil CHAPMAN}} (Chameleon)
_ Does the French government allow Internet retailing on Sundays in France? Doesn’t it have an effect on the small businesses who can’t compete effectively against larger companies that run Internet websites?
Secondly, I developed a shopping centre in England in a very run-down city where no one thought it would work. We developed it as a destination, we put restaurants and leisure. It was one of the most successful shopping centres in England, especially at the week ends, because families could spend quality time together and enjoy themselves. When people relax, they are more inclined to spend more money.



{{Marion KAHN-GUERRA}}
_ Internet trading does not meet the same needs. Apart from downloads, goods bought on the Internet are not received straight away.



{{Emmanuel de LABARRE}}
_ Internet is not a problem. The consumer changes and the trader must be able to adapt to this change. It is not an issue of trading, it’s an issue of society.



{{Jacques MARY}}
_ Do you have comparative data concerning turnover made on Sundays as compared to in the week?



{{Emmanuel DE LABARRE}}
_ When the national retail groups (with the exception of hypermarkets and supermarkets) that normally open six days a week open on a Sunday, this day alone represents 20 to 30 % of the weekly turnover. On the other hand, in the case of shops that are normally open seven days a week, Sunday « only » accounts for between 18 and 20% of turnover. The bonus of opening on a Sunday (for a shop that normally opens six days a week) is around 10 to 15% extra income. This increase is between 15 and 20% for shops that open seven days a week.
_ When you calculate the gross margin – including charges – it is clear that when turnover is increased to 24% and above, Sunday opening becomes profitable.



{{Marion KAHN-GUERRA}}
_ The proposed bills on Sunday working are not radical as they are based on employees own free will, even if this concept is ambiguous.



{{Bernard GONTIER}} (1st Vice-Chairman of the Saumur CCI – Chamber of Commerce)
_ One should not confuse the possibility of Sunday opening with the obligation of Sunday opening. Interpretation of figures and surveys are random. Traders should have the freedom to open on Sundays, because society naturally adapts.



{{Brigitte MAULEON}} (Trader and member of the Tours CCI)
_ It is already difficult to find someone to work on a Saturday! In a small, specialised business, it is a long haul to have students working for you.



{{Olivier DAUVERS}}
_ Wine fairs within supermarkets are a counter-example – bottles costing 300 euros are sold without any qualified sales advisors. Our topic of discussion is Sunday opening compared with weekday opening. Supply creates demand. This being said, from a societal point of view, I am against Sunday opening.



{{From the floor}}
_ Brand centres want to welcome in tourists and offer leisure activities. You cannot compare high-street shopping with brand centres or the Champs Elysées, which have a specific role to play.



{{From the floor}}
_ I am in favour of Sunday opening if it is decided by the mayor, because mayors very often consult the traders.


Marques Avenue Paris Sud : rencontre avec Alain Salzman, PDG du groupe « Concepts et Distribution »

Alain Salzman est Président-Directeur Général du groupe « Concepts et Distribution » qui gère actuellement 8 centres de marques en France, six sous l’enseigne « Marques Avenue » et deux sous l’enseigne « Quai des marques ». Dans cet entretien, il évoque l’actualité du secteur des centres de marques en France ainsi que celle du groupe « Concepts et Distribution » marquée notamment par l’ouverture du centre « Marques Avenue A6 » à Corbeil-Essonnes le 22 octobre prochain.
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– {{Magdus : En France, l’actualité liée au centre de marques est marquée par l’ouverture d’un centre « Marques Avenue » à Corbeil-Essonnes, par l’annonce d’un projet à Honfleur et l’évocation d’un autre projet à Montpellier. Vous qui êtes leader sur le marché français, comment analysez-vous cette actualité ?}}
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_ La cartographie des centres de marques en France montre une très forte présence de ces équipements au Nord de la Loire avec d’importantes densités sur la métropole lilloise, à Troyes et en région parisienne. Il existe en revanche peu de centres au Sud de la Loire. La présence d’un centre de marques au Sud du pays est aujourd’hui très attendue, aussi bien pour l’opérateur qui en aura la gestion que pour les enseignes et les consommateurs. Nous avons un centre situé à Romans-sur-Isère qui fonctionne extrêmement bien. Il constitue le centre numéro 1 de nos équipements situés en province et rivalise même avec nos deux centres parisiens (à l’Ile Saint Denis et à Franconville) en terme de performance. Concernant Montpellier, il s’agit d’une implantation très intéressante en matière de zone de chalandise, y implanter un centre est selon moi un choix pertinent. A l’heure qu’il est, aucun élément n’a été divulgué concernant l’opérateur qui porte ce projet. Pour Honfleur, c’est un projet que nous avons étudié. Selon nous, deux conditions devaient être posées pour optimiser ce projet. Nous avons estimé qu’il était souhaitable que le site puisse bénéficier d’une proximité autoroutière et d’une visibilité directe depuis l’autoroute, ce qui n’est pas le cas, et que le centre puisse jouir d’une ouverture dominicale. Sur ce dernier point, nous pensons qu’un centre de ce type ne pourra s’équilibrer que s’il n’obtient l’autorisation d’ouvrir le dimanche. Rappelons également que le succès d’un centre est également intimement lié à la qualité des enseignes qui y seront présentes, des enseignes sensibles à l’ouverture dominicale.



– {{Lors d’une interview accordée à l’Observatoire Magdus en 2007, vous aviez évoqué trois projets sur le territoire français }}{(1)}{{. Où en sont actuellement ces projets ?}}
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_ Nous avons beaucoup travaillé sur notre projet situé au Nord de Lyon. Nous allons pouvoir annoncer des éléments très concrets à ce sujet d’ici la fin de l’année. Concernant notre projet situé en région PACA, celui-ci devrait être dévoilé prochainement, je ne peux pas vous en dire plus pour le moment. Enfin, concernant la région toulousaine, nous avons le sentiment que le projet de Nailloux est assez excentré en termes d’implantation et de desserte autoroutière notamment. Nous pensons qu’il y a de la place pour un deuxième projet de centre de marques sur Toulouse. Nous recherchons actuellement des opportunités foncières sur la métropole toulousaine qui doivent répondre à une double volonté : que notre projet sur Toulouse puisse bénéficier à la fois d’une grande proximité avec la ville et d’une excellente desserte autoroutière. Nous sommes également à la recherche de partenaires. Nous travaillons activement sur ce projet car nous savons qu’il doit impérativement se faire rapidement.
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– {{Vous nous aviez également indiqué en 2007 qu’il vous faudrait 3 à 5 ans pour mener à bien ces trois projets. Aurez-vous alors bouclé votre dispositif de développement en France ? Comptez-vous poursuivre votre développement à l’échelle européenne ?}}
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_ Mis à part ces trois projets, je pense qu’il y aura probablement de la place pour deux autres centres sur le territoire français : au Sud Est du pays et au Sud Ouest de Paris. Nous travaillons également sur ces deux pistes aujourd’hui mais nos trois projets en cours sont actuellement prioritaires. L’un des atouts du groupe « Concepts et Distribution » est sa capacité à ouvrir un centre de marques tous les 18 mois. Néanmoins, nous avons encore besoin de nombreuses années pour mener à bien nos trois projets et travailler également sur les dernières opportunités qu’il reste selon nous à saisir sur le territoire. Lorsque nous aurons achevé ces projets, nous projetons de nous implanter en Belgique et en Suisse. Mais pour le moment, la France reste notre cible privilégiée. Notre forte présence sur le marché français nous a permis d’acquérir une forte notoriété auprès des consommateurs.
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– {{L’ouverture du centre « Marques Avenue A6 » à Corbeil-Essonnes le 22 octobre 2008 constitue l’actualité majeure du groupe « Concepts et Distribution ». Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur cette ouverture ?}}
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_ Il y avait une place à prendre au Sud de Paris. Nous n’étions pas les seuls à vouloir nous implanter sur cette zone, il y avait deux autres projets concurrents. En tant que leader, il était primordial de prendre cette place. Nous ne pouvions pas laisser cette opportunité à de nouveaux opérateurs sur ce marché. Nous sommes très heureux d’avoir mené ce projet à son terme, d’autant que le centre va accueillir dès son ouverture de très belles enseignes. Avant le centre de Corbeil-Essonnes, les deux dernières ouvertures de centres de marques en France ont également été le fait du groupe « Concepts et Distribution » {(2)} . Nous ouvrons en moyenne un centre tous les 18 mois. Cela tient au fait que la moitié des centres du groupe est issue de la réhabilitation de centres commerciaux existants. C’est le cas du centre de Corbeil-Essonnes mais également des centres implantés à L’Ile Saint Denis, à Franconville, à Talange et à Bordeaux. Cette stratégie permet d’ouvrir des centres plus rapidement que s’il fallait les construire de toutes pièces : la réhabilitation d’un centre dure en moyenne moins de deux ans, ce qui est extrêmement rapide. A titre de comparaison, la mise en oeuvre de notre centre choletais a duré sept ans. Si cette méthode est plus rapide, elle est néanmoins plus risquée, plus compliquée. Il est en effet très difficile d’attirer des enseignes sur un site qui a connu un échec commercial. Pour y parvenir, il faut pouvoir démontrer que l’on a les capacités pour réussir ce pari. Il faut également une crédibilité, je le dis modestement. En France, nous sommes leader sur le marché des centres de marques. Cette position nous donne une forte crédibilité, notamment auprès des investisseurs, des marques, des consommateurs et des élus. C’est l’un de nos plus grands atouts.
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– {{Le centre « Quai des Marques » de Bordeaux figure-t-il également parmi l’actualité de votre groupe ?}}
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_ Outre l’ouverture du centre de Corbeil-Essonnes, l’actualité de notre groupe est en effet marquée par l’arrivée de trois marques prestigieuses au centre « Quai des Marques » de Bordeaux : Reebok (le 09.10), Hugo Boss (le 16.10) et Nike (dont l’ouverture est prévue début décembre). Celle-ci ponctue la fin de la première phase de commercialisation du centre. Ces trois marques vont être de puissantes locomotives pour cet équipement qui en avait besoin. Nous nous sommes également battus pour obtenir l’autorisation d’ouvrir le dimanche et nous l’avons obtenu. Nous en sommes très heureux. Nous allons poursuivre notre travail sur ce centre avec le lancement de la phase 2 dont les 24 boutiques supplémentaires ouvriront le 29 avril 2009. Leur commercialisation sera lancée en novembre prochain lors du MAPIC. Rendez-vous donc à Cannes à l’occasion du MAPIC.
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_ {Propos recueillis par Caroline Lamy pour Magdus, octobre 2008}
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{1. Au Nord de Lyon, dans la région PACA et dans la région toulousaine.
_ 2. Il s’agit des centres « Marques Avenue » de la Séguinière (agglomération choletaise) et « Quai des Marques » de Bordeaux, respectivement ouverts en 2005 et 2007.}
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Le centre « Marques Avenue A6 » Corbeil-Essonnes en chiffres

Surface de Vente

12 300 m²

Nombre de boutiques

54

Nombre d’espaces de restauration

4

Nombre de places de stationnement

1300

Localisation

à 30 minutes de Paris

Nombre d’emplois créés

150 emplois

Fréquentation escomptée

2 millions de visiteurs

Marques présentes

Nike, Oxbow, Puma, Mango, le Coq Sportif, IKKS, Tara Jarmon, Georges Rech, Aigle, De Fursac, Princesse TamTam, Quicksilver, Levi’s, Dim, Bensimon, Bérénice, Le Creuset, Home&Cook, Lafuma, Le Tanneur, Delsey, Chattawak, Marèse, etc.


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– {{Plus d’infos sur Concepts et Distribution :}}
-* www.concepts-et-distribution.com
-* www.marquesavenue.com
-* www.quaidesmarques.com

– {{Plus d’infos sur le centre « Marques Avenue » de Corbeil Essonnes :}}

Situation hors Europe



{{Situation au 1er avril 2008}}


Avec 217 centres en activité pour un plancher commercial supérieur à 5,3 millions de m², l’Amérique du Nord est le continent qui compte le plus grand nombre de Factory Outlet Centers (centres de magasins d’usine). Avec près de 170 centres pour une surface de vente totale de plus de 2,3 millions de m², l’Europe arrive en seconde position.



[{{En savoir plus sur les marchés et tendances en dehors de l’Europe}}->http://www.magdus.fr/xxxxx]

Workshop 5 – Brand distribution strategy – what is the role of Internet?

{{Facilitator}}
{{Olivier Costil}}
{LSA}


{{Speaker}}
{{Olivier Le Floc’h}}
President
{AchatVIP.com}



{{Olivier COSTIL}}
_ Turnover from Internet selling sites has multiplied this year. This mostly concerns the fashion sector.



{{Olivier LE FLOCH}}
_ The low prices explain the enthusiasm for Internet buying. However, we try not to go below 50 % of the conventional market price, so as not to harm this sector too much. All VIP.com sales are validated by the brands, which is not the case of all Internet sales. For the last six months we have been selling preview items at market price. Internet enables us to reach more customers and a more widespread geographical area than the conventional private shop. Lingerie, ready-to-wear clothing, household accessories and equipment are the most popular products on our site. Brand-awareness plays an important role. So we want to attract as many known brands as possible to our site.
_ The main competitor to VIP.com (14 million € sales) is « ventesprivées.com » (250 million € sales), but our company is profitable. In order to distinguish ourselves from our competitors, we have created topic-based journals. We have also provided broad-band to 49 % of our customers. This brings us new customers, as if they do not have broad band, it is not possible for internauts to buy on the Internet.
_ The Internet is a complement to factory outlets and traditional shops which publicise brand names. We work on impulse purchasing by sending emails every two days to people who have signed up. Many people buy things that they never use, but they think they are getting a bargain.



{{Olivier COSTIL}}
_ Do your customers consider these emails to be an intrusion into their private life?



{{Olivier LE FLOCH}}
_ No, there are very few unsubscriptions. We respect the wishes of those who do not want to receive emails.



{{Olivier COSTIL}}
_ Is not the development of sites on Internet a risk for your activity?



{{Olivier LE FLOCH}}
_ No, because poor quality sites and those which do not respect the brand image are not likely to endure. We have contracts with the brands. In this way they control, free of charge, animations, prices and the product description. Moreover, in France there is room for three players such as ventesprivées.com, because the brands are producing more and more.



{{Olivier COSTIL}}
_ How is your remuneration calculated?



{{Olivier LE FLOCH}}
_ If a product is sold on the traditional market for 100 euros, we sell it on our site for 50 euros. Which means we have bought it from the brand at between 20 and 25 euros.



{{Olivier COSTIL}}
_ This morning, a manufacturer said that private sales were less profitable than running a factory outlet.



{{Olivier COSTIL}}
_ That depends on the supplier.







{{Discussions with the floor}}



{{Vincent LEPERCQ}} (Journal du textile)
_ Why do the companies that run factory outlets not have an Internet sales site?



{{Olivier LE FLOCH}}
_ Some mark-down sites do not respect the brands. Physical mark-down outlets and web professionals are two separate areas of activity.



{{Franck LARZILLIERE}} (Seb)
_ What is your customers’ profile? Has it changed? Is you customer base different from your competitors’?



{{Olivier LE FLOCH}}
_ Our customer base comes from the whole of France, whereas the ventesprivées.com customers are located essentially in the Paris area. Our customers are between 27 and 37 years of age and 37% of them come from mid-range socio-professional categories.



{{Jean PAPILLON}} (President of the French Shoe Confederation)
_ What is the percentage of goods returned? Do you not have competition from the factory outlets which work along the same principle as you, that is to say, discount selling? Is not systematic discounting detrimental to the brands?



{{Olivier LE FLOCH}}
_ We have 1% returns. We are a complement to factory outlets if the brands are only present on a few Internet sites on certain days. In the United States, factory outlets co-exist with the websites.



{{Shirley BANDEL}} (former Levi Strauss employee)
_ Levi Strauss has never worked with websites, as it targets 1 600 000 consumers at the same time. This mass market strategy does not correspond to the brand strategy, where it is preferable to sell excess goods in factory outlets or else destroy the products. Levi Strauss does not sell to these mark-down sellers because of the harm they have done to the brand. Levi Strauss only sells on-line end-of-season firsts (undamaged goods) at discounts of 20 to 30%. This company is seeking to extend its sales network to factory outlets as they are very profitable for the brand.



{{From the floor}}
_ Although the patent policy of the brands is to get rid of their excess stock or previous season’s collections, the volumes are limited and do no harm to the normal distribution channels.



{{Vanessa ZOUZOWSKY}} (ING REIM)
_ How do you manage your volumes?



{{Olivier LE FLOCH}}
_ We never buy less than fifty-off of a product, because it is not profitable to buy less than this amount. So we never advertise an item that will be immediately sold out. We are controlled every two months on this point. We speak of a « good sale » when between 15 000 and 20 000 items are sold. A small sale of no more than 1000 items would cause us to lose money. I don’t know why on the ventesprivées.com site, at 09.03 an item is not available, when the sale started at 09.00!



{{Jérôme MARIE}} (Ville de Troyes)
_ How do you manage unsold stock?



{{Olivier LE FLOCH}}
_ Certain firm purchases may generate unsold stock. Flash sales are organised on the basis of conditional quantities.



{{Frédéric WILLEMS}} (Legal representative of the National Clothing Federation)
_ What does the Fraud Office recommend in terms of price labelling?



{{Olivier LE FLOCH}}
_ Although we do not display a discounted price, we nevertheless are entitled to display the recommended consumer price, crossed out and in parallel our own price.



{{From the floor}}
_ Why are your sales always organised at the same time?



{{Olivier LE FLOCH}}
_ It’s a choice. We also want to set up a VIP club for customers who have bought several products from us, so that they would be able to buy before other people.



{{Vincent LEPERCQ}}
_ What does not sell on Internet?



{{Olivier LE FLOCH}}
_ Seasonality is a major factor. Sometimes, the brand presented is not yet well known enough. In addition, our customers do not buy very specialised brands.



{{From the floor}}
_ Why do some brands stop selling their items on certain sites?



{{Olivier LE FLOCH}}
_ Certain brands have been disappointed by ventesprivées.com which is so well-known that it is no longer represents a private sale.



{{From the floor}}
_ What is the future – up to five years time- of on-line selling?



{{Olivier LE FLOCH}}
_ We intend to develop our export sales.